Portrait de Dr Rampa dans sa robe roux.

Mort et Deuil

Portrait de Dr Rampa dans sa robe roux.
Si l'on s'afflige outre mesure pour les morts, on leur cause du chagrin, on les fait descendre de force sur Terre

La Mort et le Deuil sont deux sujets sérieux qui devraient être clairement expliqués, car l'Occidental moyen ne comprend pas pleinement le but de la mort et du deuil. Ces deux sujets peuvent, et ils le font constamment, causer de nombreux problèmes à un grand nombre de gens et ne le devraient pas. Comprendre ce qu'on appelle la mort est très important, car quand le physique meurt, ce n'est certainement pas la fin des choses, en fait, ce n'est que le début.

La mort en ce monde est une naissance dans le suivant. Naissance et mort sont une même chose. Développons un peu le sujet : quand un bébé vient au monde et que le cordon ombilical est coupé, il meurt en fait au monde de sa mère pour naître dans un nouveau monde. La mort est quelque chose qui effraie les gens seulement parce qu'ils craignent l'inconnu et pensent que la mort est douloureuse. Fait : la mort elle-même est totalement indolore alors que l'agonie peut ne pas l'être.

Pour vous aider à mieux comprendre, voyons ce qui se passe dans le processus réel d'une personne qui se meurt et puis meurt de ce que nous appelons une mort naturelle. Nous allons utiliser un Chrétien comme exemple puisque c'est la religion la plus populaire pour l'Occidental — ainsi, ce sera plus facile à suivre.

Une personne (homme ou femme, mais supposons un homme pour faciliter la narration de cet exemple) sur le point de mourir commence par avoir une sensation d'engourdissement montant de ses pieds vers ses genoux, se propageant lentement de plus en plus haut. La lumière s'efface comme si un nuage passait sur le visage de l'individu, celui-ci commençant à ressentir le froid engourdissement qui monte jusqu'aux hanches, jusqu'à la taille, lentement, lentement, pour finalement atteindre le cœur. Il regarde autour de lui avec des yeux qui deviennent rapidement aveugles au monde physique, mais qui commencent à percevoir des ombres autour de lui. Il y a le bruissement de voix étranges, qui lui sont incompréhensibles pour le moment, car son ouïe est en train de changer. Ses yeux embrumés se voilent. Lentement il perd sa vision physique et commence à voir dans l'astral — ce qui explique pourquoi certaines personnes voient des choses qui restent invisibles à ceux rassemblés autour d'elles, et qui de ce fait assument que le mourant délire en criant le nom d'un être disparu.

Un froid glacial, lentement, atteint maintenant le cœur. Avec un dernier râle convulsif, il commence à mourir physiquement alors que son cœur s'arrête et que l'oxygène cesse de parvenir au cerveau. Le corps physique a encore quelques réactions, mais la personne, maintenant, ne souffre plus. C'est à ce moment précis que 'l'Ange de la Mort' placera sa main sur le front du corps physique du mourant afin de relâcher l'esprit qui y vit.

L'individu mourant percevra des bien-aimé(e)s autour de lui ; non pas des bien-aimé(e)s du monde physique mais ceux du monde astral. Ceci est une chose tout à fait normale puisqu'il existe des aides qui sont là tout spécialement à attendre le moment où le corps astral se sépare du corps physique, afin de lui donner toute l'assistance nécessaire, exactement comme à la naissance d'un bébé il y a des gens qui attendent son arrivée ; ainsi vous n'êtes jamais seul. La mort sur la Terre est une naissance dans le monde astral et les aides entraînés sont TOUJOURS là pour fournir leurs services spécialisés. Il n'y a donc pas lieu de craindre la soi-disant mort. Graduellement, la Corde d'Argent devient plus ténue, cède finalement et le Bol d'Or est brisé. La forme astrale nouvellement composée hésite, puis, avec une faible secousse, entre en mouvement pour gagner de plus en plus rapidement les plans astraux en compagnie de ses bien-aimé(e)s.

Note : cela peut prendre jusqu'à 3 jours terrestres pour que la Corde d'Argent se détache entièrement et que le Bol d'Or soit brisé, donnant ainsi la liberté totale au corps astral, et donc le corps physique ne doit pas être incinéré durant cette période.

Si cette personne a été de son vivant un fervent adepte de sa religion, sa transition ne se fera pas en ligne directe. Étant chrétien, il n'aura pas cru en la réincarnation. Il aura cru en la résurrection du corps au Jour du Jugement Dernier. Il aura cru que tous les corps enterrés ou brûlés allaient finir par être rassemblés et revêtus de chair, même après des milliers d'années. Maintenant, sous sa forme astrale, il est perdu, perdu et errant, victime des croyances fallacieuses auxquelles il a adhéré pendant si longtemps. Il peut toutefois s'agir de quelqu'un qui ne croit en rien, un athée, mais il sait qu'il est vivant, vivant dans une forme et un domaine d'existence différents. L'athée, lui, percevra un brouillard noir comme un épais goudron qui le piège à cause de son incrédulité en toute vie future. Mais quand un petit doute sur ses croyances vient à la conscience de notre individu, il perçoit alors une facette de sa croyance.

Dans ce scénario, notre chrétien perçoit des anges. Désespérément il s'attache à l'idée des anges, à contrecœur il abandonne l'idée de la résurrection. Il est vivant, n'est-ce pas, bien qu'il soit dans un état différent ? Puisqu'il peut voir les anges, à quoi rimait cette histoire de résurrection ? Qu'on me laisse vivre pour le moment, pense-t-il, et il lui semble alors tomber sur ses pieds sur un sol très solide. Le sol est doux et moelleux, chaud sous ses pieds nus. Mais dès qu'il touche le sol, le voile du doute se dissipe. Il regarde autour de lui, des anges volent dans les airs, des chérubins sont assis sur des nuages, de grands chœurs chantent avec une répétition monotone. Tout au loin, il voit une lumière dorée. Tout au loin, il aperçoit les Portes du Paradis.

Il se précipite en avant, attiré par la lumière. Après un temps impossible à définir, il parvient devant un immense édifice. Une silhouette étincelante avec une épée de lumière lui barre la route : — Qui êtes-vous ? demande une voix. L'homme qui vient de quitter la Terre décline son identité. Un autre personnage étincelant ouvre un grand livre et en tourne les pages : — Vous êtes attendu. Entrez ! Le Grand Livre est refermé. Les portes s'ouvrent et l'homme nu, redevenu jeune, fait son entrée.

Le visiteur demeure en extase devant le faste de ce que sa religion lui a enseigné. Anges, chérubins, séraphins, tous sont autour de lui. Les Armées Célestes chantent en chœur à différentes altitudes, Saint-Pierre, l'ange chargé du Grand Livre de la Connaissance, dans lequel est gardé le rapport sur chaque âme existant sur Terre et où sont inscrits le bien et le mal accomplis par chaque individu. Peu à peu, cependant, ce nouveau visiteur commence à se sentir mal à l'aise car le doute s'installe en raison d'incohérences.

Il prend conscience que ce qui l'entoure n'est pas réel. C'est une pantomime. Il se demande à quel moment il s'est fourvoyé. Sa religion aurait-elle des failles ? L'idée de la résurrection lui revient. Et si les anges et les saints étaient aussi peu authentiques que la résurrection ? Comment des corps morts et décomposés depuis longtemps pourraient-ils s'assembler au dernier coup de trompette du jugement dernier ? Où se tiendraient-ils ? Comment seraient-ils vêtus et nourris ? Cet aperçu du paradis est décevant, pense-t-il sans plus croire ce que ses sens lui disent. À peine a-t-il formulé ces doutes qu'il y a un fracas effroyable ; tout l'édifice s'écroule et la lumière s'éteint. Mais une lumière plus forte encore apparaît.

L'homme récemment décédé regarde autour de lui avec respect. Accourant vers lui, il voit des gens qu'il a connus lors de sa dernière vie sur la Terre, des gens qu'il a aimés. Il voit un petit animal de compagnie se précipiter vers lui et lui sauter dessus en criant de joie. Puis, une autre forme vient à lui et dit : "Vous êtes délivré de vos illusions. Vous êtes de retour à la maison, au Pays de la Lumière Dorée. Vous y resterez jusqu'à ce que vous — et vous seul — ayez décidé ce que vous voulez faire ensuite."

C'est ainsi que beaucoup de religions égarent les individus. La vraie sagesse ne vient que si l'on garde un esprit ouvert. Une fois décédé vous devrez appeler à l'aide et elle VIENDRA. Cela se fera par télépathie et vous n'avez pas à vous inquiéter de ne pas être télépathe ici sur cette Terre, car cette faculté vous sera automatiquement rendue une fois sur le plan astral. Des amis apparaîtront pour vous aider en chemin. Vous n'êtes JAMAIS laissé seul.

Une des grandes abominations de notre époque est l'attitude des entrepreneurs des pompes funèbres, qui, pour des raisons économiques, essaient de camoufler la mort en un long sommeil bienheureux. Ces entrepreneurs maquillent le visage des morts, frisent leurs cheveux et les installent sur des coussins, comme des gens qui se seraient assoupis. On a l'impression que tout, de nos jours, conspire à masquer le chagrin, comme s'il y avait de la honte à montrer que la mort d'un être aimé nous affecte.

Le chagrin que nous éprouvons est souvent teinté d'hostilité, due à l'impression d'être abandonné par le défunt. Réfléchissez à cet aspect du problème qui, bien qu'irrationnel en apparence, est profondément vrai ; celui qui reste éprouve une hostilité inconsciente à l'égard du défunt, et un sentiment de culpabilité. Avons-nous fait tout ce que nous devions pour celui qui souffrait ? Aurions-nous pu le sauver ? Amoindrir ses souffrances ? Quand nous perdons un proche, nous nous interrogeons : a-t-on fait tout ce qui pouvait être tenté ? Si la réponse est négative, elle nous prive de la paix de l'âme. Les entrepreneurs de pompes funèbres se donnent un mal fou pour faire croire que le cadavre est tout simplement un corps endormi. Ils falsifient les valeurs et, de l'avis du Dr Rampa, c'est vraiment une erreur de présenter un corps dans une attitude anormale — anormale pour la mort — et faire semblant que la personne n'est qu'endormie. Nous devrions avoir une nouvelle conception de la mort. Un grand homme comme Churchill n'avait pas peur — quand l'occasion le justifiait — de laisser couler ses larmes ; et il n'en était que plus grand.

Les entrepreneurs de pompes funèbres se donnent un mal fou pour faire croire que le cadavre est tout simplement un corps endormi. Ils falsifient les valeurs et, de l'avis du Dr Rampa, c'est vraiment une erreur de présenter un corps dans une attitude anormale – anormale pour la mort – et faire semblant que la personne n'est qu'endormie. Nous devrions avoir un nouvelle conception de la mort. Un grand homme comme Churchill n'avait pas peur - quand l'occasion le justifiait - de laisser couler ses larmes ; et il n'en était que plus grand.

Maintenant, vous vous demandez ce qui pourrait être fait pour aider une personne en deuil à la suite de la perte d'un partenaire ou d'un parent — nous parlons du vrai chagrin et non de cette hypocrisie à l'égard d'un 'être cher', parce que souvent les jeunes trouvent un grand soulagement dans la perte ou le décès d'un vieux parent fatigant ; ils ont honte de leur soulagement et parlent ainsi de la perte d'un être cher. La première réaction, quand la mort survient, doit être d'en considérer la réalité et d'accepter l'idée que les choses, désormais, seront différentes. Il y aura des formalités administratives et des fonctionnaires qui s'en mêleront et qui voudront que toutes sortes de documents soient signés et contresignés. Des responsables sans cœur du pays, de même que des parents avides, voudront leur part de tout ce qui constituera un héritage.

On peut apporter une aide réelle à une personne dans l'affliction en l'écoutant, en lui laissant dire son chagrin et évoquer le passé avec le disparu. De cette façon, toute culpabilité — si elle existe — s'atténue ou disparaît. Il importe d'aider celui qui est dans le chagrin et de ne pas lui permettre de dissimuler sa peine, car celle-ci doit s'épancher. Pour cela, il faut écouter. Le refoulement du chagrin peut amener à de très graves problèmes de santé, à une profonde dépression. J'ai vu une jeune femme équilibrée et comblée subir de graves troubles mentaux à la mort d'un proche. Cela n'aurait pas lieu si les voisins et les amis entouraient la personne dans l'affliction, l'engageaient, même par une attention silencieuse, à parler et à se livrer. Une personne qui est écrasée de chagrin, qu'elle ne fait que refouler, souffrira plus tard d'ulcères ou de sévères problèmes intestinaux, ou même se mettra à souffrir d'arthrite. Dans les cas extrêmes, la schizophrénie peut apparaître. Ce sont tous des faits médicaux établis. Cela n'aurait pas lieu si les voisins et les amis entouraient la personne dans l'affliction, l'engageaient, même par une attention silencieuse, à parler et à se livrer. Combien de fois n'avons-nous pas entendu une personne endeuillée dire : "Si seulement j'avais agi différemment, il/elle serait avec nous aujourd'hui". Il y a d'autres cas où une personne endeuillée s'en prend à la personne décédée, se demandant pourquoi elle est morte et pourquoi elle l'a quittée ou qu'est-ce que je vais faire maintenant ?

L'un des pires aspects du service funéraire est l'éloge funèbre où quelqu'un fait les louanges du défunt. C'est incroyable de voir comme aucun mort n'a jamais été un mauvais individu. On raconte un tas de choses pour dire à quel point la personne décédée était bonne et quelle terrible perte ce sera pour la communauté, mais cela est mauvais, vous savez ; une telle attitude est malsaine pour ceux qui pleurent le défunt, car elle les amène à croire qu'ils ont perdu quelqu'un d'infiniment plus grand qu'il ne l'était en réalité. Si une femme meurt en donnant le jour à un enfant, le père risque de se montrer hostile vis-à-vis du pauvre bébé dont l'existence a coûté la vie à son épouse. Et ce sont deux existences qui sont ruinées, ce qui est une injustice grave. Si seulement les gens arrivaient à éclaircir leurs "conceptions" sur la mort et le deuil, cela aiderait. Maintenant, qu'est-ce donc que le chagrin ? C'est bien souvent de l'égoïsme ! Cela vous choque ? C'est souvent une révolte contre tout changement. Les gens n'aiment pas le changement permanent, et lorsque la mort survient, comme c'est permanent et un changement considérable, le ressentiment et l'hostilité apparaissent.

Pour revenir à l'attitude à adopter envers une personne en deuil, il faut l'encourager à parler du défunt et si la personne pleure, c'est encore mieux. En pleurant les émotions sont libérées et il n'y a alors pas de risque pour l'équilibre mental de la personne. Vous devez parler gentiment mais fermement à la personne en lui disant de pleurer, de ne pas refouler ses émotions, en lui disant que oui, elle fait face à une terrible perte, mais que le jour viendra pour elle aussi de passer de l'autre côté du rideau qui sépare les morts de ce monde des vivants du monde suivant. Et si vous êtes psychologue — et les meilleurs se recrutent parmi les amateurs et non pas chez les soi-disant professionnels — vous pouvez aider efficacement ceux qui en ont besoin.

Je tiens à mentionner ici que, tandis que les gens devraient être encouragés à exprimer leur chagrin afin de le faire sortir de leur système, ils ne devraient pas être encouragés à persister dans leur chagrin, car un tel acte est simplement une désolation pour leur propre perte. C'est de l'apitoiement sur soi et cela ne doit pas être encouragé.

Comme cela peut prendre jusqu'à 3 jours pour que la corde d'argent soit tranchée et le Bol d'Or brisé — c'est-à-dire le moment où le corps astral est complètement délivré du corps physique mort — le chagrin excessif ne devrait pas durer plus que ces 3 jours ; autrement, nous créons de graves interférences et troublons douloureusement la personne qui vient d'arriver dans le monde astral. Notre affliction ne fait que fournir des "ancres" indésirables qui ne font que retarder les progrès du disparu. Lisez Au-delà du Dixième (Les Clés du Nirvana) chapitre un.

Je comprends parfaitement que ceci puisse être très difficile pour plusieurs, spécialement quand quelqu'un vient tout juste de perdre un être cher, mais soyez certain que vous n'aidez pas le disparu par vos crises de larmes intempestives après ces 3 jours. Si vous aimez vraiment la personne disparue, séchez vos pleurs et soyez patient. Vous reverrez TOUJOURS ceux que vous avez vraiment aimés ! Demeurez patient jusqu'à ce que votre temps soit venu.

"Ne laissez pas votre chagrin importuner
ceux qui ont quitté ce Monde de l'Homme
."

"Ne nommez aucun nom, car nommer
ceux qui sont passés au-delà de cette sphère
c'est troubler leur paix
."

"C'est ainsi que ceux qui sont pleurés
souffrent grandement des pleurs de ceux
qui les déplorent
."

"Que la Paix règne."

Cela relève d'ailleurs du Bon Sens,
la Loi de Diffamation étant ce qu'elle est !
C'est pourquoi je vous dis —
Les noms de doivent pas être nommés
.

PAX VOBISCUM
(que la paix soit avec vous)